Prix DDessin {21}
Institut français de Saint-Louis du Sénégal
Rithika Merchant, présentée sur la foire par la Galerie LJ – qui participe à l’événement pour la deuxième année consécutive, a été désignée lauréate du prix DDESSINPARIS/INSTITUT FRANÇAIS DE SAINT-LOUIS DU SÉNÉGAL, ce jeudi 10 juin 2021.
Depuis sa création en 2013, le prix DDESSINPARIS entend encourager la création contemporaine et valoriser le travail d’un.e artiste sélectionné.e par un jury composé de professionnels du monde de l’art et de la culture, et d’autres personnalités.
Cette année, Eve de Medeiros a confié la présidence du jury au duo de collectionneurs, Jean-Gabriel de Bueil et Stanislas Ract-Madoux fondateurs de la collection de Bueil & Ract-Madoux (DBRM). Ils seront accompagnés d’Yves Badetz, conservateur général du patrimoine, chargé de la création au Mobilier National ; Véronique Baton, docteure en histoire de l’art, spécialiste de l’art contemporain et directrice du Grenier à Sel à Avignon ; Christine de Chirée, historienne de l’art et présidente du jury l’année dernière ; Colin Lemoine, historien de l’art, critique d’art et écrivain ; Anna Morettini, historienne de l’art et commissaire d’exposition indépendante ; Anne Muraro, historienne de l’art et collectionneuse, et de Chloé Quénum, artiste.
Cette année encore, l’encouragement à la création contemporaine initié par DDESSINPARIS s’étendra hors-les-murs : parmi ses projets, le salon est heureux d’annoncer, conjointement à l’Institut Français de Saint-Louis du Sénégal, dirigé par Marc Monsallier, la remise du Prix DDESSINPARIS/INSTITUT FRANÇAIS DE SAINT-LOUIS DU SÉNÉGAL
La lauréate verra son travail récompensé par quatre semaines de résidence d’artiste à la Villa Saint-Louis Ndar. En contrepartie, il ou elle restituera l’une de ses œuvres produites dans le cadre de sa résidence et se rendra disponible pour rencontrer les habitants de Saint-Louis du Sénégal à l’occasion d’une présentation de son travail en présence de la direction de l’Institut.
LES MEMBRES DU JURY

Jean-Gabriel de Bueil et Stanislas Ract-Madoux
Cette année, la présidence du jury DDESSIN {21} est confiée au duo de collectionneurs Jean-Gabriel de Bueil et Stanislas Ract-Madoux, fondateurs de la Collection de Bueil & Ract-Madoux qui rassemble depuis 2016 des fonds de dessins, peintures et sculptures. C’est la rencontre originale de deux collections particulières dont les axes fondamentaux explorent l’histoire de l’art depuis le Romantisme jusqu’à nos jours à travers l’expression du sentiment historique, la création des mémoires collectives et les émotions esthétiques qui concilient l’expérience du spectateur à l’œil du collectionneur. L’union et confrontation de la modernité et du classique caractérise leur collection.
Jean-Gabriel de Bueil est un collectionneur curieux et éclectique depuis son adolescence, particulièrement intéressé par l’art figuratif européen de 1830 à 1930. Il est administrateur de la Société des Amis du Musée d’Orsay et de l’Orangerie (SAMO).

Yves Badetz
Inspecteur au Mobilier national de 1983 à 2008, il s’est consacré à l’étude des décorateurs du XXIème siècle et a publié les monographies consacrées à Marc du Plantier, Janette Laverrière et Maxime Old. De 2008 à 2018, il a occupé le poste de conservateur au Musée d’Orsay, en charge du département des Arts décoratifs et du service des dépôts et des acquisitions, puis enfin directeur du Musée Ernest Hébert, installé dans l’hôtel de Montmorency et administré par le Musée d’Orsay.
Entre les murs du Musée d’Orsay, Yves Badetz aura été commissaire de l’exposition Beauté, morale et volupté dans l’Angleterre d’Oscar Wilde, en 2011, puis de l’exposition Sept ans de réflexion. Dernières acquisitions, qui dressait le bilan de la politique d’acquisition entreprenante et audacieuse du Musée d’Orsay, et enfin de l’exposition Spectaculaire Second Empire qui aura ponctué son engagement dans cette institution.
Depuis 2018, Yves Badetz est conseiller artistique chargé de la création au Mobilier National.
Photo : Copyright Sophie Zenon

Véronique Baton
Docteure en histoire de l’art du XVIème siècle et spécialiste de l’art contemporain, Véronique Baton a été successivement conservatrice des collections de la Fondation Cartier, à Paris, ainsi qu’au sein de la Collection Lambert, à Avignon, puis a été directrice du MIAM, le Musée International des Arts Modestes, à Sète.
Attentive à la création émergente, elle est à l’initiative de nombreux projets et commissariats d’expositions, en France et à l’étranger, visant à soutenir les jeunes artistes et les nouveaux périmètres de la création contemporaine.
Véronique Baton est actuellement directrice de l’Ardenome, ancien Grenier à sel à Avignon qui explore les pratiques artistiques collaboratives reposant sur la perméabilité entre création artistique, domaines scientifiques et nouvelles technologies.

Christine de Chirée
Historienne de l’art et présidente du prix du jury du salon DDESSIN {20}, Christine de Chirée s’intéresse particulièrement à l’étude des différents courants artistiques qui se développent aujourd’hui. Sa sensibilité au dessin remonte à ses années de formation à l’Ecole du Louvre, ainsi qu’à l’expérience qu’a été pour elle l’opportunité de travailler à la galerie de la Scala.
Elle apprécie DDESSIN pour les talents que le salon révèle ou confirme à chacune de ses éditions, et pour les échanges qu’il permet de susciter entre artistes, galeristes et collectionneurs.

Colin Lemoine
Colin Lemoine est historien de l’art, critique d’art et écrivain.
Responsable des sculptures au musée Bourdelle, il a consacré de nombreux articles et ouvrages à Alberto Giacometti, Auguste Rodin, Johan Creten, Bernard Pagès, Adel Abdessemed, Elliot Dubail ou Jean-Michel Othoniel (Gallimard, Hazan, Somogy, PUF, Dilecta…).
Avec Jack Lang, il a signé un livre sur Michel-Ange (Fayard, 2012) tandis que son ouvrage Alberto Giacometti face à Antoine Bourdelle. De la conversion au reniement (Presses du réel, 2016) a été primé par l’Académie des beaux-arts.
Critique d’art (L’Œil, Le Journal des arts, Pinault Collection, AOC, …) et commissaire d’expositions au Japon, en Roumanie ou en France (« Ludwig van. Le mythe Beethoven », Philharmonie de Paris, 2016-2017), il est également directeur littéraire d’une collection chez Fayard (« Des vies »).
Salué par la presse, son premier roman, Qui vive, est paru en janvier 2019 chez Gallimard, dans la collection Blanche.

Anna Morettini
Anna Morettini, née à Florence en 1985, est historienne de l’art et curatrice indépendante. Elle a travaillé pour différentes galeries à Paris et New York, avant d’organiser des expositions à Paris et Florence où elle a notamment soutenu les projets d’art contemporain de la Fondation Palazzo Strozzi. En 2016 elle a conçu et fondé le Prix Anna Morettini dédié aux artistes qui souhaitent s’approprier la culture de la Renaissance pour en donner une interprétation contemporaine et soulever les problématiques communes aux différentes époques dans une recherche culturelle et esthétique.

Anne Muraro
Anne Muraro est historienne de l’art et collectionneuse. Après une formation en communication et des études à l’Ecole du Louvre, elle a travaillé dans plusieurs galeries d’art avant de devenir conférencière en histoire de l’art à Paris.
Elle a accompagné et guidé de nombreux voyages culturels à travers l’Europe.
En 2008, elle a créé son agence ParisDeluxe&Arty, spécialisée dans l’art, la culture et le luxe.
Parmi ses nombreuses activités, c’est celle d’Art Advisor qui lui tient le plus à cœur : soutenir la création contemporaine en partageant ses découvertes artistiques est pour elle une véritable vocation.

Chloé Quénum
Chloé Quenum a obtenu son DNSEP à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2011. Son travail a été montré au 55e Salon de Montrouge en 2010 alors qu’elle était encore étudiante. La même année, elle a été invité à prendre part à l’exposition La moitié des choses – Trois volets à Bétonsalon, ce qui marque sa première participation à une exposition institutionnelle. Son travail a ensuite été présenté dans plusieurs établissements prestigieux comme le Centre Pompidou (Paris, France), le Palais de Tokyo (Paris, France), le CA2M (Madrid, Espagne) et la Tate Modern (Londres, Angleterre).
Elle a été nommée au Prix de la Fondation Ricard en 2013, à l’occasion de l’exposition La vie matérielle, conçue par Yann Chateigné. En 2018, à l’issue de la résidence internationale Te Whare Hera à Wellington en Nouvelle-Zélande, The Engine Room a présenté Le Sceau de Salomon, sa première exposition personnelle d’envergure en dehors d’Europe.
Photo : Copyright Patricia Kahn