Black Box

Fidèle à sa vocation de mettre en lumière les nouvelles formes du dessin, et de montrer que les artistes repoussent sans cesse les frontières de ce médium fondateur, la direction propose depuis 11 ans, des artistes qui intègrent le dessin en mouvement, le dessin augmenté.

De nombreux artistes ont fait l’objet d’une monstration dans le cadre de la Black Box : Antoine Roegiers, Richard Negre, Miguel Chevalier, Joanie Lemercier, Adrien M et Claire B, Abk, Smael kanouté, Sylvie Denet, Dominique Castell, Bastien Faudon et Ugo Arsac (lauréat du prix DDESSINPARIS 2023).

Le dessin sortira une nouvelle fois de la feuille et s’animera pour venir vous surprendre sur écran. A travers la vidéo de l’artiste Diane Arques qui offre, à nouveau, un terrain d’expérimentation riche et résolument contemporain. Cette nouvelle black Box offrira aux visiteurs l’expérience immersive du dessin en mouvement.

Le dessin sortira une nouvelle fois de la feuille et s’animera pour venir vous surprendre sur écran. A travers la vidéo de l’artiste Diane Arques qui offre, à nouveau, un terrain d’expérimentation riche et résolument contemporain. Cette nouvelle black Box offrira aux visiteurs l’expérience immersive du dessin en mouvement.

« Dans la vidéo présentée par Diane Arques, l’œil semble halluciner des micros mondes tout en étant projeté mentalement vers l’immensité du cosmos. Le dessin d’une gravure reprise à un décor émaillé figure le mythe d’Andromède. Celle-ci se craquèle numériquement. Telle une mise en scène, les éclats de cette glaçure de pixels annoncent de multiples transformations : une constellation, un objet en céramique soumis aux brisures du temps, celle de l’image en mouvement contrainte par son impermanence, celle encore d’une œuvre qui n’est qu’une étape au sein d’un processus ouvert. Des dessins, silhouettes d’objets s’y entrelacent à travers des effets d’opacité et de transparence, de négatif et de positif. Bien qu’abstraites, leurs contours peuvent évoquer une pupille, un globe, voire des faïences réduites à des dessins géométriques plats devenues signes d’un langage hypnotique. L’environnement façonné par Diane Arques, par le maillage de ses éléments, semble ainsi attester que de l’évanouissement d’une image, d’un dessin renait dans le mouvement du terreau fertile de la suivante. »

Texte de Thomas Fort 

Vidéo issu de l’installation Il disparaitra tout à fait 2023 Projet développé dans le cadre d’une commande Parc Saint Léger – Centre d’art contemporain et présenté au Musée de la Faïence et des Beaux-Arts de Nevers du 3 juin – 17 sept 2023.