• Emo de Medeiros, id#01

    Technique mixte sur papier, encre, pierre noire, crayon de couleur, pastel gras, aquarelle, feutre, Année : 2024, © Emo de Medeiros

3 SOLO SHOWS

Galerie Dominique Fiat – Paris

Un solo show de l’artiste Emo de Medeiros, (France-Bénin).

Le recours à l’intelligence artificielle dans cette série de dessins de l’artiste Emo de Medeiros, incarne toute la singularité de ce nouvel outil.

Car ce que l’IA (Intelligence artificielle) permet dans ces œuvres est le retour paradoxal aux sources profondes de la pratique de l’artiste : celles de la main, de la spontanéité, et de la primauté de l’émotion brute.

Sans renoncer à l’usage de la technologie, à la complexité ou à l’hybridité caractéristiques de son œuvre, Emo de Medeiros dévoile une partie de son univers intime : identités et psychés fluides, multiples et en mutation, aux confins de l’immémorial et du futur.

Galerie GAIA – Nantes

Un solo show de l’artiste 101.

Ces dessins évoquent le réchauffement climatique par une série de fleurs fanées tant par leur déliquescence que par la stricte inscription : + 1°c, 3,2°c, 5,7°c. Le titre «Vanité» illustre l’orgueil des Hommes qui, comme Icare, pensent pouvoir dépasser la Nature par la toute puissance technologique et leurs activités industrielles et n’offrent que la Mort.

Cette série de fleurs fanées est, bien entendu, comme dans la tradition de l’iconographie classique, un symbole de la fragilité de la vie. Ici, de l’humanité tout entière.

Hanieh Delecroix

Hanieh Delecroix vit et travaille à Paris. Née à Téhéran, elle est arrivée en France à l’âge de trois ans.

Psychologue clinicienne, Hanieh est exposée pour la première à Londres en 2014 et se consacre aujourd’hui uniquement à sa carrière artistique.

Pour DDESSINPARIS, l’artiste présente sa série « Ashegh » qui veut dire « en amour » en farsi. Cette série créée en 2016 est régulièrement repris par l’artiste. Sur des grands papiers (189x98cm), elle répète, psalmodie des mots qui la touchent.

Récemment, elle a repris le slogan « Femme, vie, liberté », en français et farsi « Zan, zendegui, azadi), qu’elle a inscrit à l’infini sur des traces noires et bleues. La veille de son exposition à Grimaud cet été, « Toutes les fleurs connaissent la force du vent » en soutien aux combats des femmes, cinq de ces toiles ont été dérobées. Hanieh a décidé d’en créer 50 pour étayer encore plus fort la voix des femmes. Elle reprend des mots qui la touchent ou des slogans que les femmes iraniennes crient dans la rue au péril de leur vie.